Charles Rousseau, retraité
« On a toujours chassé le jour avant l’ouverture (…) c’est des choses interdites mais on le faisait, il y a tant de choses qu’on faisait. »
« On a toujours chassé le jour avant l’ouverture (…) c’est des choses interdites mais on le faisait, il y a tant de choses qu’on faisait. »
« Mes potes dockers, c’est souvent eux qui régalaient. Y’avaient une espèce de gestion socialiste de la bringue. Ceux qu’avaient du fric payaient plus que ceux qui n’en avaient pas. »
« Quand je suis arrivé à Port-St-Louis, j’ai tout de suite été adopté, parce que j’étais enseignant et parce que j’étais communiste. »
« Ils ont vécu dans des wagons renversés, ils ont creusé la terre pour se faire des cabanes, ils ont vécu une vie de pionnier. »
« J’ai tout de suite été élu au conseil syndical en 79 et boum trois mois de conflit.(…) Travaux de nuit, horaires, y’avait tout, tout avait été dénoncé par les employeurs et il a fallu tout rebâtir. »
« La caillasse, c’était beaucoup plus dur, mais on était moins payé. »
« Quand mon grand-père a commencé (…) il prenait sa bicyclette, allait jusqu’au phare de Port-St-Louis, là il prenait un petit barcot et allait jusqu’au bateau pour présenter ses offres de service au capitaine. »
« -Y’avait les réveils ! – Parce que les dockers, ils commençaient un peu à n’importe quelle heure, au gré des arrivages des bateaux, alors ils leur fallaient bien un réveil pour se réveiller. »